Méandres de vies est un roman basé sur des faits réels mélangés avec un maelström d’imagination. L’amour, la pauvreté, la souffrance, l’analphabétisme, la méchanceté et enfin la victoire, tous ces éléments se mélangent pour raconter les déboires d’une famille dans les embûches glissantes et sinueuses que porte le courant tumultueux de la vie entre Trou-morne et Port-au-Prince. Entre la jeunesse gaspillée d’Iresile, la maladie sournoise qui a rongé Seremise, l’innocence gâchée d’Elmise et la soif de gagner d’Ismith; l’histoire reflète la dure réalité haïtienne. L’Å“uvre dépeint aussi la situation précaire dans laquelle évoluent bon nombre de paysans dans les provinces tout en peignant leurs mÅ“urs. Le calvaire que vivent des mères, ayant des enfants en bas âge à élever, abandonnées par des pères irresponsables, mais qui arrivent tant bien que mal à accomplir des exploits avec le peu qu’elles ont en main.
La Note de l’auteure :
Haïti est un pays extrêmement riche, riche en beauté de paysages, riche en couleurs, en histoires, en mystères, riche de son peuple et de ses coutumes. Cette œuvre, Méandres de vies, m’a été inspirée en écoutant les anecdotes de gens de ma famille concernant leurs vies paysannes du côté de l’Artibonite. Leurs récits m’ont poussée, comme beaucoup de mes prédécesseurs, à mettre encore plus en valeur le mode de vie fascinant de nos paysans tout en effleurant certaines difficultés sociales et sans oublier la touche romantique que nous vivons chaque jour et aussi cette brise de tragique qui nous guettent et que nous tentons toujours d’éviter. Je suis tout en joie de présenter mon premier roman à mon pays et au monde entier. Je m’éclipse discrètement pour vous permettre de savourer ce bouillon littéraire créole.
Derrière chaque visage, chaque regard indistinctement, se cache toute une multitude d’histoires, d’expériences, de douleurs et d’humiliations.
L’amour traître est-il, a de ses manies quand il t’attrape, il t’aveugle, te ramolli et même te met en situation de te faire ridiculiser.
Depuis la création du monde, c’était toujours ainsi, nous les femmes, nous avions des douleurs à supporter des fardeaux à porter…